L’âgisme


L’âgisme
Le concept d’âgisme a été défini en 1968 par le psychiatre américain Robert Butler comme « une vision stéréotypée des personnes âgées et une discrimination à leur égard sur le seul motif de leur âge. » L’âgisme peut prendre plusieurs formes : croyances insultantes ou fausses sur vieillissement et les aîné.e.s, arrogance à leur égard, traitement inéquitable dans différentes sphères, dont le marché du travail, montant de la pension inadéquat, mauvais traitements à leur endroit dans les résidences privées ou les établissements de soins, etc. Tant les jeunes que les aîné.e.s peuvent subir de l’âgisme, mais ces derniers en sont les plus grandes victimes au Canada.
Comme le rapporte la Fédération de l’Âge d’Or du Québec (FADOQ), les manifestations de l’âgisme sont si omniprésentes dans notre société que les personnes aînées risquent d’intérioriser ce genre de discours. Il suffit de regarder la façon dont elles sont représentées dans les médias : « vieillir veut dire être moins beau, plus lent, moins attirant, moins efficace. » À la longue, les personnes aînées peuvent finir par se voir elles-mêmes de façon négative. À force de se faire marteler le même message, elles finissent par y croire.
Selon les Nations Unies, une enquête menée auprès de 83 034 personnes dans 57 pays (en anglais) a démontré qu’une personne sur deux avait des attitudes moyennement ou très âgistes (c’est-à-dire guidées par des stéréotypes et des préjugés).
Voici quelques exemples de comportements âgistes (favorables ou défavorables) envers les aîné.e.s :
Quelles sont les conséquences de l’âgisme?
L’âgisme a des conséquences sérieuses. Chez les personnes âgées, il peut réduire la santé physique et mentale, la qualité de vie et réduire l’espérance de vie. De plus, il peut accroître l’isolement social, la solitude et l’insécurité financière. Selon les Nations Unies, 6,3 millions de cas de dépression dans le monde sont dus à l’âgisme.
Comment lutter contre l’âgisme? Voici quelques suggestions :